le chasseur immobilier et son client acheteur , points de vue croisés

25 février 2011

Une recherche immobilière réussie à Paris, des clients acheteurs satisfaits !

Valérie G. chargée de recherche pour COTE ACHETEUR Paris relate une de ses dernières recherches :

"Au cours de notre première rencontre, j’avais souligné l’importance de la rapidité avec laquelle il convenait de faire une offre en cas de visite probante, un point que mes clients paraissaient avoir un peu sous-estimé. J’ai insisté pour qu’ils aient un dossier prêt à dégainer (courrier d’une société de courtage en financement, formulaire d’offre d’achat). Je les avais assurés que je mettrais tout en œuvre pour qu’ils soient parmi les tout premiers à visiter les biens répondant à leurs critères.

J’avais perçu leur détermination, à propos du quartier, notamment. J’ai cependant décidé de retenir des biens hors de leur périmètre de prédilection, la différence de prix pouvant être sensible si l’on s’en éloignait légèrement. En revanche, je savais qu’ils ne transigeraient ni sur le calme ni sur la luminosité de l’appartement, ni sur la date de construction de l’immeuble.
Tout en sachant aussi qu’il est difficile de trouver, dans le parc ancien des appartements à la fois lumineux et calmes, les premiers se situant en général en bordure des grandes artères et les seconds en fond de cour et que même les plans traversants ne trouveraient pas grâce à leurs yeux.
J’ai donc souligné la rareté des biens conjuguant les deux qualités. Moyennant quoi, ils ont accepté de renoncer à la présence d’un balcon, d’abord inclus dans leurs desiderata.

Au risque de perdre un client, nous n’oublions jamais qu’il serait contre-productif de partir en quête de biens qui n’existeraient que dans l’imaginaire des candidats à l’acquisition… »

J’ai joué la transparence et la neutralité. Même si mes clients m’ont avoué, après coup, avoir trouvé subjective mon opinion à propos de la construction d’une résidence mitoyenne à un immeuble auquel ils s’étaient intéressés. Sans méconnaître les nuisances probables du chantier, j’y voyais un élément de valorisation de l’environnement … Sachant que pour leur compte, j’ai considéré une cinquantaine de produits, que j’en ai visité une quinzaine et que nous avons échangé plus d’une centaine de mails avant l’aboutissement de la recherche, moins de trois mois après la signature du mandat, il s’agit d’une mission qui s’inscrit dans mon quotidien. Et si j’en crois les échanges que je peux avoir avec mes homologues en région, nos méthodes de travail sont similaires.


les acheteurs répondent :

« Sur un marché tendu, quant on repère une annonce, le bien est déjà vendu. Lorsqu’on s’adresse à une agence, si un négociateur prend la peine de noter vos desiderata, il y a peu de chances qu’il vous rappelle … Nous avions des alertes sur les sites intéressants, mais les photos étaient souvent trompeuses : flatteuses ou maladroites. Le découragement nous guettait.

Nous avions entendu parler des chasseurs immobiliers, mais étions sceptiques. Nous avons décidé de tenter l’aventure. Nous recherchions, dans le XIVè arrondissement de Paris, un appartement de 65 m² au minimum, dans un immeuble ancien, surtout calme et lumineux. Début février, notre chargée de recherches a passé plus de deux heures à notre domicile afin de mieux cerner nos souhaits et de discuter du budget que nous pouvions consacrer à cette acquisition. Nous avons jugé l’entrevue positive, avec le sentiment d’être sur la même longueur d’ondes. A la suite de cette visite, nous avons reçu par mail un cahier des charges énumérant et hiérarchisant nos critères. Nous l’avons validé (en renonçant au balcon) et lui avons retourné signé le contrat remis le soir de sa visite.

La chasse a commencé : repérage des biens, proposition avant ou après visite, et compte rendu accompagné de photos sous tous les angles, flatteurs ou non, plans descriptifs et commentaires.
A chaque proposition (une douzaine, au total), nos desiderata étaient bien pris en compte. A une exception près, lorsque notre chargée de recherches nous a présenté (pour tester notre détermination ?), un produit atypique (loft), une catégorie de bien que nous avions écartée. Nous avons visité nous-mêmes six appartements qui répondaient de très près à nos critères et avons fait trois offres fermes, début mars, mi-mars, puis fin avril. Nous avons retiré notre première offre après investigation et confirmation de la construction à venir d’un immeuble mitoyen qui aurait occasionné trop de nuisances à notre gré. La seconde n’a pas été retenue, le vendeur ayant finalement décidé de ne pas se séparer de son bien. La troisième a été la bonne et nous sommes, depuis le mois d’août, propriétaires d’un 72 m², après avoir signé une promesse de vente le 10 mai.

Notre seule concession se mesure à quelques rues près, car nous avions une préférence pour le nord de l’arrondissement, mais nous sommes ravis de disposer d’une superficie sensiblement supérieure au minimum fixé, sachant que nos autres critères sont réunis : immeuble ancien de qualité, étage élevé avec ascenseur, calme absolu et vis-à-vis dégagé, petite copropriété bien gérée…

Compte tenu du temps gagné et du professionnalisme dont a fait preuve notre chargée de recherches, nous trouvons justifiés les honoraires –moins élevés que ceux d’une agence- que nous avons versés : 22 000 € TTC pour un bien vendu 550 000 € directement par son propriétaire, soit exactement le budget fixé. D’autant que sa prestation a été plus complète que celle d’un agent immobilier. Nous avons apprécié sa connaissance du marché, sa capacité d’écoute, sa disponibilité, sa réactivité. Un reproche, cependant, celui que nous adressions aussi aux agents immobiliers ; avoir parfois minimisé les points faibles de certains biens, sans doute de crainte que nous ne parvenions pas à nous décider… »

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