A QUOI SERT UN CHASSEUR D’APPARTEMENT ?
Article Septembre / Octobre 2007 - Sur le principe des chasseurs de tête, les chasseurs immobiliers cherchent pour vous la maison ou les trois pièces de vos rêves. Un service à la carte intéressant pour les acheteurs pressés.
Christian est ravi
MAISON MAGAZINE Septembre /octobre 2007
A QUOI SERT UN CHASSEUR D’APPARTEMENT ?
Sur le principe des chasseurs de tête, les chasseurs immobiliers cherchent pour vous la maison ou les trois pièces de vos rêves. Un service à la carte intéressant pour les acheteurs pressés.
Christian est ravi… ce père de famille breton a trouvé pour son fils un appartement à Paris en un mois. Sans avoir à éplucher les petites annonces ni à se déplacer, sauf pour la signature. Son secret ? Il s’est adressé à un chasseur immobilier.
A qui ce professionnel s’adresse-t-il ?
Stéphane Meignant, directeur associé de Côté Acheteur, Société pionnière et à l’origine de la Fédération Française des Chasseurs Immobiliers, la FFCI, précise que son métier s’adresse à tout le monde : « le budget de mes clients va de 150 000 à 3 millions d’euros ». Christian et sa femme, qui ont fait appel à ses services pour le logement de leurs fils, expliquent pourquoi : « A chaque fois, nous regardions les offres, mais nous ne nous décidions pas par méconnaissance du marché parisien et par manque de temps ». Ayant vu une émission sur le sujet à la télévision, le couple a pris contact avec Côté Acheteur. « Nous avons été conseillés sur le prix et accompagné jusqu’à la signature », se félicitent-ils.
« Nous avons trois types de clientèle : le provincial qui cherche un pied-à-terre ou un logement pour ses enfants et qui estime que passer par nous est plus efficace que quatre allers-retours vers la capitale et quatre nuits d’hôtel, l’expatrié qui revient en France et le parisien pressé »……….
Comment ça marche ?
La différence entre un chasseur d’appartement et un agent immobilier ? L’un accompagne l’acheteur, l’autre plutôt le vendeur. Deux démarches complémentaires. Le chasseur essaie de se mettre dans la peau de l’acheteur. Pour cela, il vient chez vous se rendre compte de ce qui vous plait ou non dans votre logement et définir précisément votre projet. Ensuite, un mandat de recherche est obligatoirement signé, avec mention du montant de la commission et du détail de la recherche. Le chasseur visite alors les biens et fait son rapport, le plus objectif possible….
Une fois l’appartement trouvé, le client effectue la visite. «Nous avons 80 % de réussite », se félicite Stéphane Meignant. Comme un agent immobilier, le chasseur d’appartement perçoit se commission à la signature chez le notaire : de 2 à 6 %, selon les cas. Si le bien est vendu par l’entremise d’une agence et que l’acheteur doit acquitter les frais de cette agence, les honoraires du chasseur sont souvent diminués. Attention : ces intermédiaires ne sont censés percevoir aucune somme d’argent avant la signature chez le notaire, à l’instar des agents immobiliers. « Nous ne demandons pas de frais de dossier préalables » martèle Stéphane Meignant, irrité du montant quelquefois exorbitant des frais de dossier pris par d’autres confrères, au mépris de la loi.
Comment choisir son chasseur ?
Comme dans n’importe quel nouveau métier, on trouve de tout sur le marché, dans lequel il y a un très gros turn-over. La profession d’intermédiaire en transactions immobilières est régie par la loi du 2 janvier 1970, dite loi Hoguet. Le chasseur d’appartement doit posséder une carte professionnelle, délivrée par la préfecture. Les conditions : avoir trois années d’étude supérieures en droit ou gestion, disposer d’une garantie financière et d’une assurance responsabilité civile. Si le professionnel ne possède pas de carte, fuyez ! Vérifiez ensuite s’il y a des frais de dossier et s’il s’occupe également de ventes. Enfin, adressez-vous de préférence à l’une des deux fédérations existantes.
Laurence Barnier.
A QUOI SERT UN CHASSEUR D’APPARTEMENT ?
Sur le principe des chasseurs de tête, les chasseurs immobiliers cherchent pour vous la maison ou les trois pièces de vos rêves. Un service à la carte intéressant pour les acheteurs pressés.
Christian est ravi… ce père de famille breton a trouvé pour son fils un appartement à Paris en un mois. Sans avoir à éplucher les petites annonces ni à se déplacer, sauf pour la signature. Son secret ? Il s’est adressé à un chasseur immobilier.
A qui ce professionnel s’adresse-t-il ?
Stéphane Meignant, directeur associé de Côté Acheteur, Société pionnière et à l’origine de la Fédération Française des Chasseurs Immobiliers, la FFCI, précise que son métier s’adresse à tout le monde : « le budget de mes clients va de 150 000 à 3 millions d’euros ». Christian et sa femme, qui ont fait appel à ses services pour le logement de leurs fils, expliquent pourquoi : « A chaque fois, nous regardions les offres, mais nous ne nous décidions pas par méconnaissance du marché parisien et par manque de temps ». Ayant vu une émission sur le sujet à la télévision, le couple a pris contact avec Côté Acheteur. « Nous avons été conseillés sur le prix et accompagné jusqu’à la signature », se félicitent-ils.
« Nous avons trois types de clientèle : le provincial qui cherche un pied-à-terre ou un logement pour ses enfants et qui estime que passer par nous est plus efficace que quatre allers-retours vers la capitale et quatre nuits d’hôtel, l’expatrié qui revient en France et le parisien pressé »……….
Comment ça marche ?
La différence entre un chasseur d’appartement et un agent immobilier ? L’un accompagne l’acheteur, l’autre plutôt le vendeur. Deux démarches complémentaires. Le chasseur essaie de se mettre dans la peau de l’acheteur. Pour cela, il vient chez vous se rendre compte de ce qui vous plait ou non dans votre logement et définir précisément votre projet. Ensuite, un mandat de recherche est obligatoirement signé, avec mention du montant de la commission et du détail de la recherche. Le chasseur visite alors les biens et fait son rapport, le plus objectif possible….
Une fois l’appartement trouvé, le client effectue la visite. «Nous avons 80 % de réussite », se félicite Stéphane Meignant. Comme un agent immobilier, le chasseur d’appartement perçoit se commission à la signature chez le notaire : de 2 à 6 %, selon les cas. Si le bien est vendu par l’entremise d’une agence et que l’acheteur doit acquitter les frais de cette agence, les honoraires du chasseur sont souvent diminués. Attention : ces intermédiaires ne sont censés percevoir aucune somme d’argent avant la signature chez le notaire, à l’instar des agents immobiliers. « Nous ne demandons pas de frais de dossier préalables » martèle Stéphane Meignant, irrité du montant quelquefois exorbitant des frais de dossier pris par d’autres confrères, au mépris de la loi.
Comment choisir son chasseur ?
Comme dans n’importe quel nouveau métier, on trouve de tout sur le marché, dans lequel il y a un très gros turn-over. La profession d’intermédiaire en transactions immobilières est régie par la loi du 2 janvier 1970, dite loi Hoguet. Le chasseur d’appartement doit posséder une carte professionnelle, délivrée par la préfecture. Les conditions : avoir trois années d’étude supérieures en droit ou gestion, disposer d’une garantie financière et d’une assurance responsabilité civile. Si le professionnel ne possède pas de carte, fuyez ! Vérifiez ensuite s’il y a des frais de dossier et s’il s’occupe également de ventes. Enfin, adressez-vous de préférence à l’une des deux fédérations existantes.
Laurence Barnier.