Le marché immobilier en France en 2014

23 avril 2014

De l’avis de nombreux spécialistes, le marché immobilier 2014 sera marqué par un volume de ventes en recul dans le neuf comme dans l’ancien et par des prix en baisse dans l’ancien principalement en province . Pas de hausse annoncée concernant les taux de

Le marché immobilier en France en 2014

Un volume de transactions immobilières en légère baisse

Grâce à un  rebond au quatrième semestre, le nombre de transactions l’an passé a connu une hausse de  2,7% par rapport à 2012. Pour 2014, la FNAIM prévoit un volume de transactions en léger recul. Elle avance le chiffre de 650 000 ventes minimum. L’institut Xerfi table pour sa part sur 700 000 transactions.  

Le dernier rapport trimestriel de l’INSEE rapporte que les promoteurs immobiliers seraient plus nombreux à connaître une augmentation de leur stock de logements invendus au cours des dernières semaines. D’après la FNAIM, « le retrait parallèle de l’offre et de la demande ont empêché la formation de stocks importants à la vente ». Autre conséquence : une baisse des prix limitée.


Une baisse des prix dans l’ancien

Après une amorce de recul en 2012 de l’ordre de 0,8%, les prix des logements ont continué à baisser en 2013 : - 2,9 % à l’échelle nationale. La baisse a été plus sensible en Province (- 3%) qu’en région parisienne (- 2,5%) et elle a davantage touché les appartements (-3,5 %) que les maisons (- 2,5 %). L’Ile-de-France fait figure d’exception, avec une baisse des prix plus importante pour les maisons que les appartements (3% contre 1,8%).

Pour 2014, les spécialistes de l’immobilier avancent des chiffres variés. Ils sont toutefois unanimes sur un point : les prix de l’immobilier dans l’ancien continueront à reculer. Le groupe Xerfi annonce une baisse dans l’ancien d’1% seulement, tandis que le Crédit Agricole prévoit un recul des prix de 4 à 5%. La baisse n’excèderait pas 4% selon la FNAIM. Plus optimiste, MeilleursAgents.com prédit une baisse supérieure à 7%. Le Crédit Foncier prévoit quant à lui des baisses significatives mais disparates. L’organisme mise sur un recul de 5% pour les transactions de biens de qualité et une décote de 10 à 15% pour les logements présentant des défauts.

 

Estimations de prix au 1er mars 2014 par le site MeilleursAgents.com. Prix exprimés en net vendeur.

Source : http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/

 

Les logements neufs resteront rares et chers

 

Si la tendance est à la baisse dans l’ancien, les prix du neuf résistent. On relève même une hausse de 4,7% pour les maisons et de 0,9% pour les appartements. En cause, les prix de construction et les coûts du foncier qui demeurent élevés.

 

L’an dernier, une baisse très marquée du nombre de permis de construire délivrés (- 12,6%) a considérablement limité la construction de logements neufs résidentiels. En 2014, le nombre de  constructions devrait rester bas, de l’ordre de 330 000 logements d’après le Crédit Foncier. La FNAIM ne prévoit pas non plus un regain d’activité significatif à court terme, tant pour les logements individuels que collectifs. La Fédération estime néanmoins que le dispositif  Duflot pourrait « commencer à porter ses fruits ». Afin de construire plus et plus vite, le chef de l’Etat a annoncé début janvier sa volonté de réduire à cinq mois les délais d’attribution des permis de construire.

 

Le marché du crédit resterait stable

Les taux d'emprunt historiquement bas soutiennent le marché de l'immobilier. En 2013, ils sont tombés en dessous des 3%. Si depuis quelques mois les taux de crédits remontent légèrement, ils devraient demeurer proches de leur plancher en 2014. Il est donc préférable de profiter de cette opportunité d'emprunt à moindre coût plutôt que de compter sur une baisse significative des prix de l'immobilier.

 

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